Une couverture magnifique, une auteure camerounaise, il n’en fallait pas plus pour que je commence ce roman !
Quatre femmes prennent la parole dans ce roman : une mère, sa fille, une jeune femme épousée sans amour, une autre abandonnée. Toutes s’adressent à un homme et leurs discours, leurs pensées, sont tournées vers cet absent. Elles racontent alors leur vie, leurs relations avec lui, mais surtout leur vie de femme dans ce pays d’homme.
J’ai mal commencé avec ce roman, puisque j’ai cru que le changement de parole se faisait à chaque paragraphe comme dans le Gaudé. En fait, elles ont chacune une partie du roman dédiée. Une fois que j’ai compris ça, c’est allé mieux.
Néanmoins, je n’ai pas non plus beaucoup adhéré à l’histoire, il y avait des passages intéressants, mais je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de s’adresser à cet homme absent puisqu’elles parlent essentiellement d’elle et rien d’autre. De plus, la sexualité est une très grande part du roman ; dans les 3 premières parties je me disais qu’elles commençaient par parler du corps, pour ensuite s’intéresser au mental. Mais la 4ème partie ne parle quasiment que de sexualité et je n’ai pas trouvé qu’elle apportait grand chose pour l’histoire en elle-même.
Bref, je n’ai pas été très emballée par ce roman, difficile à conseiller en plus, mais j’ai malgré tout appris des choses intéressantes sur la vie au Cameroun (ou presque le pays n’est pas cité directement).