Je crois que je n'aime pas les hommages.
Comme à chaque décembre depuis quelques années, je me suis enthousiasmée à l'idée de voir un roman de Camilla Lackberg publié en France. Mais pour la première fois, ma lecture ne m'a pas passionnée.
L'héroïne habituelle, Erica Falck, ne fait cette fois-ci pas partie du décors. Elle laisse sa place à Martin, le jeune policier introduit lors des précédents opus comme personnage secondaire. S'il est sympathique, il n'est ni vraiment intéressant, ni vraiment charismatique.
L'histoire se déroule sur une petite île au large de Fjallbacka. Martin s'y rend à contrecœur un week-end juste avant Noël pour y rencontrer la famille de sa petite amie. Manque de pot, un meurtre survient et une tempête éclate, empêchant notre odieuse petite communauté de bénéficier d'une quelconque aide extérieure. Comme d'habitude avec Lackberg, le meurtre est lié à de vieilles et sordides histoires de famille.
L'intrigue est incroyablement (et volontairement) classique. Un meurtre à huis clot, c'est courant, et ça peut être captivant. En l'occurrence, ça ne l'est pas vraiment. Ca n'est pas pour autant déplaisant. (Huhu, je fais des rimes)
Ca n'a pas grand chose à voir avec ce que j'ai pensé du livre, mais tant pis : Actes Sud m'ont rarement déçue par leurs choix de publications, mais ils viennent de chuter lamentablement dans mon estime. Proposer une nouvelle de 150 pages à presque 17 euros, c'est se foutre de la gueule des lecteurs, d'autant plus que si le format est original et joli, il n'est ni pratique, ni agréable.