A l’Italie ! Son soleil de plomb, ses pauvres, ses pères alcooliques possessifs et violent, ses boites à putes, ses petites filles qui urinent dans les escaliers d’immeuble, ses trafics de cuivre, sa cocaïne, son amiante, son 11 septembre 2001.
Euh, le 11 septembre ? Je sais pas trop ce que ça vient faire là pour être honnête, peut-être Avallone ne trouvait plus de truc assez glauque à raconter et donc le 11 septembre quoi…
Enfin, ne soyons pas malhonnête avec le coté sulfureux de gamines de 13-14 ans qui se font des strip-tease, ou se font simplement sauter entre deux cabines de plage, et bien cette plongé dans le marasme humain n'est pas déplaisant. Je sais pas si on peut dire qu’on s’attache aux personnages, mais, en étant honnête avec soi-même, on ressent une joie sadique à voir toute cette pourriture humaine s’entre-déchiré et tombé toujours plus bas.
Ou c’est sans doute juste moi, quoiqu’il en soit c’est surtout un bouquin qui raconte la vie misérable d’une poigné de locataire d’un immeuble avec toute la complaisance possible, et on imagine facilement Avallonne regretter qu’il n’y ait pas eu d’attentat terroriste important en Italie ces dix dernières années, pour en rajouter une couche.