20 mn de recherches sur internet et hop !
Tous les stigmates du manque d'inspiration et du foutage de gueule sont là.
Oser décrire son héros comme un "Harrison Ford en Tweed", c'est déjà un signe, un très mauvais signe qui en dit long sur le manque d'inspiration et les qualités d'écrivain de l'auteur.
Et ensuite on se vautre dans les approximations, les "on dit", les bruits de couloirs conspirationnistes, les âneries caricaturales.
Par exemple, le héros tombe à un moment sur un texte écrit à l'envers. Le lecteur s'en rend vite compte, et le déchiffre vite fait.
Il faut au héros une vingtaine de pages pour ne serait-ce que se rendre compte que c'est le cas.
Mais finalement il s'en rend compte, et là, c'est le drame : il n'a pas de miroir!!!
Non mais sérieusement, de qui se moque-t-on, sinon du lecteur ?
Brown étire les choses en longueur, et tel un John Woo sur la mauvaise pente, use et abuse du ralenti, du faux suspense, ne prend même pas la peine de vérifier ses sources, mais en plus prétend au titre de donneur de leçon, détenteur des Secrets Occultes les plus Convoités et Subversifs de l'Humanité.
Amis anglophones, lisez Robert Anton Wilson si le sujet vous intéresse, c'est autrement plus drôle, plus fin, et plus sérieusement référencé que torchon prétentieux.
Car Brown ne s'arrête pas là, il écrit un commentaire à son propre livre pour dire comme il a sué sans et eau devant l'écran de son ordinateur pendant une bonne demi-heure, mais ça suffit visiblement pour découvrir le secret du Saint Graal, de Rennes-Le-Château, des Illuminés de Bavière, des Templiers, entre autres.
Je n'ai pas lu le commentaire, allez savoir pourquoi...