J'ai rarement été aussi absorbée par un Modiano.
J'ai commencé à le lire après le Nobel. L'ambiance si particulière, entre nostalgie, oubli et solitude m'avait beaucoup touchée et intéressée. Dans le café de la jeunesse perdue est un parfait concentré de ces thèmes de prédilection pour Modiano, avec un jeu sur la narration utile et bien amené.
Ce livre transcende et amène à la nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue. La description des quartiers de Paris y est délicieuse. Le vide provoqué à la fin de la lecture est terrible et il fait partie de ces livres dans lesquels j'aimerais passer quelques années, accoudée au comptoir du Condé.