Ben vient de passer des vacances dans les Dolomites avec sa compagne Sandra, souffrante et acariâtre tout au long du séjour. Revenu à Londres, il raconte à ses amis Rick et Francesca les circonstances de la rencontre avec Liliane, dite Lily, pendant ces vacances où son couple battait visiblement de l’aile.
Lily, anglaise et marcheuse aguerrie, séjournait seule dans cet hôtel à son retour de Sienne, où elle avait retrouvé un jardin ayant joué un rôle central dans la vie de sa grand-mère, juive du Levant qui lui a transmis, entre autres, son prénom, et le souvenir d’une conversation dans ce jardin de Sienne avec un jeune violoniste juif assassiné quelques années plus tard par les nazis.
«Dans le jardin d’un hôtel», livre entièrement dialogué, s’ouvre avec la promenade des deux amis Rick et Ben, qui conversent en promenant le chien de Rick dans le quartier de Putney Hill. La conversation routinière des deux amis a plusieurs objets qui s’entremêlent, l’histoire du retour compliqué de vacances de Ben, son réveil dans l’appartement gagné par une sensation de vide, découvrant dans le silence matinal que sa compagne l’a quitté, les mouvements et l’attention portée au chien de Rick, diffusant d’emblée cette forme d’humour subtil et ironique qui imprègne les romans de Gabriel Josipovici.
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