Une quatrième de couverture qui laisse l’imagination du futur lecteur bien plus attractive que la réalité !
Deux enquêtes totalement indépendantes qui se chevauchent, dont la seconde prend parfois plus de pages que l’enquête initiale. L’auteur souhaitait il meubler ses pages blanches ?
Car quand on a la chance de lire un chapitre dédié à la disparition de Camille, on est face à une enquête qui avance vite, trop vite avec pourtant des indices qui se font trop rares et des liens trop vite établis. On se demande alors comment les policiers ont bien pu mener leur enquête à l’époque ? Comment sont ils passés à côté de certaines choses 20 ans auparavant ? Ont ils vraiment cherché ?
L’auteur ne cherche pas à nous initier dans l’enquête, je ne suis pas prise au jeu et reste spectatrice de LEUR investigation.
S’initie sans pertinence une discrète « romance » totalement prévisible.
Le livre n’est pas très épais, on comprend pourquoi.
L’enquête résolue, je trouve un sens immoral, naïf,presque irréel dans le comportement des personnages. Impossible de continuer à vivre paisiblement après un tel vécu. Et pourtant ! Rien n’y paraît ..
Cependant, la vérité sur l’enquête est plutôt recherché et il est impossible d’anticiper la fin et de trouver ce qu’il a pu se passer dans ces bois.
Ça se lit, ça passe le temps mais une fois la dernière page lue, on est certain que notre prochain livre sera meilleur.