Le cinéma italien est souvent loué pour sa richesse culturelle et son audace artistique. Cependant, derrière la façade de la créativité et de l'expression artistique se cache une histoire complexe de censure et de contrôle. Ce livre se penche sur l'impact de la censure sur le cinéma italien, en se concentrant par exemples sur les œuvres de Pier Paolo Pasolini, Joe D'Amato et les films de cannibales. Au fil des pages, nous explorons les défis auxquels ces cinéastes ont été confrontés, ainsi que les réponses qu'ils ont apportées à la censure, tout en examinant en profondeur leurs films les plus controversés. Aujourd’hui toujours, Pier Paolo Pasolini reste l'une des figures les plus controversées du cinéma italien. Le chapitre qui lui est consacré explore son œuvre cinématographique, en mettant en lumière sa capacité à défier les normes sociales et à susciter des débats passionnés. Il examine en détail "Salò ou les 120 journées de Sodome"tout en analysant les réactions de la censure et du public. Les films de cannibales ont suscité un vif débat en Italie et à l'étranger. Une quarantaine de pages explorent l'émergence de ce sous-genre controversé, en mettant en lumière des films tels que "Cannibal Holocaust" et "Cannibal Ferox". Quant à Joe D'Amato, il reste associé au cinéma érotique et pornographique italien avec une analyse qui revient sur son approche unique du genre, en mettant en lumière des films qui défient les attentes et repoussent les limites de la décence. Evidemment pour comprendre le pourquoi de ces films, il importe de les remettre dans leur contexte et de ne pas oublier que les mœurs constituent un curseur qui évolue non-stop, jugeant ce qui est bon ou mal.