Une aventure pour les fans de Death et War

Tout d’abord, le personnage principal de l’histoire : il s’agit de Death, même si War y tient un rôle important. Il faut dire qu’à part trucider des créatures, ce dernier n’est pas vraiment impliqué dans d’autres affaires, contrairement à son frère aîné qui fait partie des premiers Nephilims, dont l’influence sur le monde a été et est encore très importante. Ce livre est l’occasion d’étoffer l’univers de Darksiders : on y découvre entre autres les deux cavaliers restants, le passé des Nephilims, la « société » angélique et l’origine des Watchers (les êtres dont faisait partie le « compagnon » de War dans Darksiders 1). On en apprend également plus sur la relation entre Death et War, et les évènements dépeints expliquent pourquoi Death, l’indépendant, s’entête autant à laver le nom de son frère dans Darksiders II.

Dans la globalité, le scénario est meilleur que celui de Darksiders 2 (pas difficile vous me direz), grâce à de biens meilleurs protagonistes (c’est surtout les antagonistes le problème de DS2). Les personnalités sont bien développées, même celle de Dust, le corbeau de Death, est illustrée et mise en avant! Si dans le jeu il est permis de douter du caractère et de la personnalité du Pale Rider (qui accepte de servir pour obtenir, sans vraiment s’imposer, histoire que le jeu ne dure pas moins d’une heure), ici tous les doutes sont balayés : Death n’est le chien chien de personne, pas même du Conseil Ardent (Charred Council), qu’il sert uniquement parce qu’il partage leur but et leurs intérêts. Il est sans pitié et prêt à tout pour arriver à ses fins, même si cela implique de s’opposer au conseil ou de sacrifier beaucoup de vies. Les deux cavaliers sont vraiment bien mis en valeur.

Bref, je le conseille à tous les fans de Darksiders, cela permet de prolonger l’expérience de cet univers.