Dans cet unique volume, on va suivre principalement Darryl (vous l'auriez deviner sans mon aide je pense bien !), un adolescent capable de passer de notre monde, le Monde Gris, à l’Ouvremonde, le Monde Blanc (ce qui n’est pas sans rappeler les histoires d’Ewilan, bien que la méthode soit différente). Les personnes capables d’effectuer cet exploit se nomment des transfuges. On suit également Dean, un autre adolescent au fil des pages, qui possède également un bien étrange don (vous vous doutez bien, que ces deux garçons vont finir par se rencontrer).
L’histoire a du mal a démarré et traîne en longueur, du moins au début. On découvre tout d’abord comment Darryl évolue dans ce monde qui n’est initialement pas le sien, en étant un apprenti « journalyste » (non ce n’est pas une faute de frappe c’est écrit comme ça dans le livre). A la poursuite d’un scoop avec son maître journalyste, Tortup, ils vont aller de surprises en surprises au cours de leur enquête. L’histoire est bien ficelée (bien que j'avoue avoir été un peu perdue par moment, les pièces du puzzle étant nombreuses), et on tournera les pages pour en connaître le dénouement. J’ai quand même trouvé ce dénouement un peu rapide comparé aux longueurs au début du récit, sans pour autant que cela soit bâclé !
Le livre est également illustré de dessins dans certains chapitres qui permettent de se faire une idée de comment est Kælatt (la cité dans laquelle Darryl travaille), ainsi que des personnages décrits par l'auteur, des Unes des journaux locaux, et de bien d'autres choses encore !
J’ai apprécié les nombreuses références : on en trouve en effet bon nombre, quelles soient musicales ou vidéoludiques (The Legend of Zelda, ou les films de Georges A. Romero sont cités).
Enfin, pour une fois qu’une histoire tient un seul livre (aussi lourd qu’un dictionnaire, il faut bien l’avouer), du haut de ses presque 600 pages, ce n’est pas négligeable. Les séries à rallonge en X volumes où seul le premier est un bonheur à lire, commencent à me sortir légèrement par les yeux !
Pour conclure : ce one-shot est un délice pour les yeux et l’esprit ! Allez vous le procurer à pas fouloir (expression qui revient bon nombre de fois et que j’apprécie particulièrement) !