Un(e)secte
6.6
Un(e)secte

livre de Maxime Chattam (2019)

Un bon pavé, lu en deux jours : du Chattam tout craché ! Aaaaaaah les petites bêtes ! Tout le monde les déteste et pourtant, elles sont partout ! Oh voilà une petite araignée, une scolopendre ! Toutes ces pattes qui grouillent et qui fait que l'on a l'impression d'avoir ces petites bêtes qui nous escaladent... Bref !


On suit alternativement Atticus Gore (dont j'adore le nom de famille), policier de Los Angeles et Kat Kordell, détective privée de New-York. Atticus enquête sur la mort suspecte d'un journaliste, dont le corps, ou ce qu'il en reste, laisse beaucoup d'incrédulité dans son sillage, outre des amas d'insectes écrasées et dispersées de manière chaotique. Kat quant à elle enquête sur la disparition d'une jeune fille marginale, sous l'ordre de la mère très étrange et inquiète. Bien que ces deux enquêtes semblent très différentes, ces dernières vont finir par se recouper.


Les deux personnages principaux sont très travaillés. On en apprend assez vite sur eux et leur passé, ce qui nous les rend vivants et attachants. Ce sont deux solitaires, qui n'ont pas ou peu d'attaches et qui se remettent en question au cœur de leur enquête respective. Des questionnements qui les rend vraiment crédibles, avec leurs pensées parasites.


On va ainsi traverser des quartiers assez atypiques de New York, tel que The Hole, pour trouver des indices sur l'enquête de disparition. Pour information, New York et Los Angeles sont sur les deux façades des Etats-Unis : côte Est et côte Ouest, pour vous donner un aperçu de l'étendue de la zone géographique et donc de l'étendue de la zone à enquêter ! Tout au long de ma lecture, je me suis demandée quand et quelle(s) serai(en)t la(es) raison(s) qui pousserai(en)t nos protagonistes à se rejoindre.


L'écriture de Chattam est toujours aussi prenante et addictive : les descriptions sont très visuelles et parfois on le regretterait presque (notamment lors de la découverte d'un corps). On sent qu'il y a une grosse recherche derrière, tant sur les lieux que sur les méthodes d'analyse, les insectes...


Pour conclure :
Avides d'enquêtes et de petites bêtes, jetez-vous sur ce roman ! Âmes sensibles s'abstenir !

Juhley
8
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le 7 nov. 2019

Critique lue 1.6K fois

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Juhley

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