Ce n'est sans doute pas le livre le plus intéressant de Sénèque, il a écrit des textes plus percutants, plus intéressants. Alors certes ce n'est pas mauvais, loin de là... Je trouve toujours la pensée stoïcienne aussi intéressante et je la vois toujours comme une sorte d'idéal. Mais ce qu'il dit ici il me semble l'avoir déjà lu ailleurs, que ça n'apporte rien de neuf à sa pensée.
Alors peut-être que ce texte est antérieur à d'autres que j'ai lu lire... j'avoue ne pas avoir vérifié.
Et puis ça suce pas mal Platon (et vu que j'ai un contentieux avec lui...), cependant ça dit aussi du bien de Diogène le cynique, le plaçant en modèle, car c'est l'exemple même de la personne qui n'a rien à perdre et qui ne doit rien à la seule personne qui peut lui refuser quelque chose : lui-même. C'était la partie la plus intéressante du texte.
Même si tout ça sent très fort l'ascétisme, c'est le genre de texte qui peut faire apprécier une vie simple, sans rien, où l'on se contente du minimum.
C'est peut-être l'édition dans laquelle je l'ai lu, mais on ne voit pas bien qui parle, ce qui fait qu'il y a quelques confusions possibles sur le narrateur.