Au chapitre 10, j'arrête.
Parfait représentant de la littérature poubelle, ce roman n'aurait même pas mérité l'édition à compte d'auteur. J'ai beau réfléchir, je ne lui trouve aucun point positif. Afin de prévenir toute hémorragie cérébrale, j'ai stoppé ma lecture au crépuscule du chapitre 10.
Julie à la trentaine et elle nous raconte par le menu ses déboires amoureux. L'intrigue, d'une folle originalité, ne parvient pas à camoufler l'aridité absolue de l'écriture et des multiples tentatives d'humour avortées. C'est banal, débordant de clichés tous plus vomitifs les uns que les autres, des personnages niaiseux au possible, un phrasé d'atrophié du bulbe. J'imagine le roman conseillé dans les pages culture de Biba ou de Vogue (ça existe ?), offert en lot avec la boite de faux ongles qui trône à côté des caisses du supermarché, un roman qui ne mérite même pas de finir sa morne existence dans la salle d'attente du cabinet d'un proctologue.
J'ai détesté ces dix chapitres, il représentent tout ce que j'exècre dans la littérature.
Pour conclure sur un message d'espoir, j'encourage les personnes qui ont apprécié cette chose à se renseigner avant de choisir une prochaine lecture. Senscritique fourmille d'excellent(e)s critiques qui sauront vous conseiller. Il existe une excellente littérature de divertissement.
Et non, un chat avec un chapeau péruvien en couverture ne rend pas cette pâtée plus digeste.
Caustiquement vôtre.