Denton Mills, infographiste, au look de geek rebelle piercé, travaille en tant que graphiste indépendant avec sa meilleure amie, Joy. Ayant failli mourir quand il était enfant, il ressent maintenant les empreintes psychiques laissées par les morts et plus le décès a été brutal, plus l’empreinte est forte et le percute. Les vampires, intégrés dans la société, l’ont affublé du surnom de Dead Man.
Son nouveau voisin, Bran Maurell vit seul avec son chat, entouré de plantes qu’il cultive et soigne avec amour. C’est d’ailleurs son métier, il est écrit des bouquins sur les plantes médicinales et vend également sa production aux commerces du coin. Mais Bran n’est pas que ça, comme Denton va très vite s’en apercevoir, lorsqu’il lui ramène son chat qui s’était infiltré chez lui.
Bran l’invite à boire un café pour le remercier. Il lui révèle qu’il est une sorte de sorcier et l’invite à l’accompagner à l’une de ses interventions, dès le lendemain. Lors de cette intervention, Denton va révéler un potentiel qu’il ne soupçonnait pas.
Nous allons alors suivre en parallèle le rapprochement des deux hommes, qui se fait de façon assez naturelle, durant les interventions du binôme. Peu à peu, Bran se dévoile, son dernier secret, celui qui le rendait si introverti et si renfermé, déclenchant au contraire chez Denton beaucoup d’enthousiasme et d’excitation, amenant une scène intime plutôt intéressante.
Comme l’autre série de l’auteur Mystère à L.A., le roman est découpé en trois petites histoires, qui racontent une intervention des deux hommes, tout en suivant l’évolution de leur couple. C’est drôle, Denton ayant une personnalité charmante et solaire, pleine d’humour, Bran se montre attachant et tendre, les personnages secondaires ont leur importance, j’espère revoir la mère de Bran, Harvey le vampire et Gabe, son compagnon, le chasseur de vampires, Murmur le chat est …. aussi un chat, entre autres choses…
J’aime Lou Harper, sa plume et son humour, sa façon de nous immerger dans leur quotidien pour les voir avancer tranquillement dans leur relation au fil de leurs interventions. Le fait que le roman soit en quelque sorte découpé ne m’a pas gênée du tout, au contraire, j’ai d’ailleurs acheté le second tome avant d’avoir fini le premier. J’espère d’autres tomes de ces deux séries et aussi que les autres romans de l’auteur seront traduits un jour.