Bernard Werber, dans son dernier roman publié en poche, évoque le spiritisme et encore une fois, la vie après la mort. Passé l’idée originale du scénario et le début du roman assez attrayant, on tombe encore dans les vieux travers de l’écrivain français : une écriture relativement convenue alternant de la vulgarisation scientifique pour les masses, des touches de savoir dispensées par le biais de Simon Wells avec un peu de romance et de l’aventure. Toutefois, même si cela se lit vite et sans peine, on ne compulse plus Werber avec autant de plaisir qu’avant car s’il continue de se plagier, il critique en plus ici le monde littéraire (assez maladroitement d’ailleurs) tout en faisant sa victime. Il faudrait peut-être arrêter de cracher dans la soupe à un moment donné mais surtout, à l’instar de Gabriel Wells, apprendre à conclure correctement ses romans, tout du moins celui-ci !