Dans ce petit opuscule Lydie Salvayre fait l'éloge de la paresse, du bonheur de ne rien faire si ce n'est de profiter de la vie et des choses simples qui sont le secret du bonheur. Laisser ses pensées vagabonder. La paresse nous ouvre les portes de l'imaginaire. S'adapter à son rythme intérieur, casser la routine , ne plus suivre le programme préétabli, éviter les chemins tout tracés. Car paresser c'est désobéir. La paresse est insoumission. L'auteure n'hésite pas à faire témoigner des philosophes et des écrivains pour appuyer son propos.
Un réquisitoire au vitriol contre les apologistes-du-travail-des-autres. Une saine colère. Parfois ses propos s'enflamment , deviennent excessifs si la forme est déroutante avec un lyrisme débridé et extravagant le fond donne matière à réflexion, sur le partage du travail et donc du temps libre, de la course à la consommation, la surproduction.