Comme pour les Vivants au prix des morts, René Fregni livre un roman très ancré dans la nature. Le narrateur, qui lui ressemble beaucoup, a accepté un travail de gardien-jardinier d'un monastère désaffecté. En débroussaillant le cimetière des moines, il déterre une jambe humaine. L'enquête se met en place.
L'enquête n'est pas la plus importante dans le livre, elle intervient assez tard. Malgré tout elle introduit un suspense bienvenu. Fregni milite pour une vie simple, dépouillée. Le narrateur travaille pour gagner de quoi subvenir à ses besoins de base. Le reste du temps il écrit, profite des menus plaisirs offerts par son quotidien. En cela il se rapproche de Philippe Delerm.