Un jour on se met à écrire, pour entendre la voix lointaine de nos mères. Lorsque j’écris, j’entends la voix de la mienne. Elle me lisait le soir, devant le poêle à charbon de notre cuisine, des livres qui me faisaient rêver, pleurer, découvrir le monde... Je n’entends sa voix que lorsque j’écris, dans le silence de la page blanche. Les mots que je trace lentement m’enveloppent de sa tendresse, de son regard profond, de la douceur de sa petite veste de coton rouge, contre laquelle je m’endormais...
L’histoire se déroule dans un village de Province. Le narrateur, écrivain en perte d’inspiration, trouve un travail grâce à son ami. Il doit garder un monastère inhabité. Il part donc s’installer dans une abbaye pour écrire son livre. Il a pour seule compagnie un chat qu’on appelle Solex et un couple d’amis libraires qui habitent à proximité. Cette retraite isolée est vite perturbée par la découverte d’une jambe humaine dans le monastère des moines... Qui a été tué et par qui ?
Un magnifique roman doublé d’un polar. L’auteur nous apporte paix, réconfort et évasion grâce à sa plume poétique.