Dernier inventaire avant liquidation par lilitu
Lorsque j’ai eu l’occasion de choisir une oeuvre afin d’en faire une chronique, et ce grâce à Livre de Poche, j’ai beaucoup hésité sur mon choix, en effet du Beigbeder, j’en ai lu pas mal, et je dois dire qu’avec ses livres, c’est un peu du tout ou rien avec moi, j’en ai adoré certains, et j’ai connu la déception avec d’autre. Mais lorsque j’ai lu le résumé de Dernier inventaire avant liquidation, je dois dire que j’étais assez.. curieuse, de voir ce qu’il avait à dire sur ces cinquante livres. Et je suis forcée d’avouer que je l’attendais au tournant concernant l’écume des jours de B.Vian. (Puisque je vous le rappel, Boris Vian est mon auteur préféré.)
Et donc? Disons que de manière générale, j’ai apprécié ce livre, mais un petit détail m’a tout de même dérangé. Je vais vous expliquer tout cela.
Pourquoi j’ai aimé? Tout d’abord, car je fais partie de ces personnes qui aiment feuilleter des bouquins et lire des passages par ci par là… Chose qui est permise au vu du format de ce livre, puisque nous avons à chaque fois tout au plus trois pages par oeuvre.
Mais aussi car nous avons ici un résumé/ une analyse, assez… drôle et rock’n roll, si je puis dire. Du beigbeder quoi! Ce qui rend la lecture très plaisante! Nous sommes à 10 000 lieues des analyses que nous avons tous connu au lycée…. Les prof de français devraient en prendre de la graine! Car avec son humour et sa critique franche, il m’a carrément envie de lire certaines œuvres… Je pense notamment au numéro 50 , Nadja de André Breton: je me souviens encore l’avoir acheté au lycée… et de ne l’avoir JAMAIS lu. Inutile de vous dire qu’au prochain passage chez ma mère, je vais récupérer ce livre parmi tant d’autre. :)
Ce qui m’a dérangé ? Et bien tout simplement, je regrette un peu les 3 pages consacrées à chaque oeuvre.. Je restais un peu sur ma faim parfois. C’est dommage, mais après tout, si j’en veux davantage, je n’ai plus qu’à acheter les œuvres en question! ;)
En bref : J’ai trouvé cette lecture très agréable, no prise de tête. On retrouve bien le style de Beigbeder, et c’est bien pour cela que certains l’aiment tant! Il compare souvent l’époque auquel le livre a été écrit , à l’époque actuelle, et je dois dire que ce procédé est efficace.