J’ai lu et vraiment apprécié “Les sept morts d'Evelyn Hardcastle” et le second roman est sur ma liste. Je m’attendais évidemment à quelque chose que l’on pourrait qualifier de “tordu”, ce qui est la marque de fabrique de l’auteur.
Ici il a été assez difficile de découvrir où était tapie la bizarrerie, hors apocalypse et brouillard carnivore, s’entend !
Une île isolée, des ruines plus ou moins aménagées par la grosse centaine d’habitants, où règnent l’harmonie et la paix et protégées par un système de sécurité, géré par les Anciens. Tout est codifié pour protéger cet équilibre et “une voix dans leur tête” est là pour veiller au bon déroulement.
Cette voix et cette vie codifiée sont plutôt déstabilisantes à la lecture et le début semble de ce fait assez brouillon, l’auteur distillant au compte-gouttes les indices.
Et dans cette routine, un meurtre ! Le grain de sable, le loup dans la bergerie, un cheveu dans la soupe ou ce que vous voudrez et c’est la porte ouverte aux impasses et rebondissements, découvertes et autres mystères qui s’épaississent !
Une ambiance à couper au couteau, des étrangetés arrivent en catimini et finissent par s’imposer. La tension monte non seulement pour les habitants mais aussi pour les lecteurs accrochés !
Il y a un temps imparti pour résoudre l’enquête sur le meurtre car la fin du monde approche à la vitesse du brouillard.
Jusqu’au bout je n’ai pas réussi à me prononcer sur les personnages principaux, sur ce qu’ils sont ou paraissent être ; sur la réalité de ce qui nous est communiqué ! Bref, du bluff jusqu’au bout !
Ce n’est pas une lecture de tout repos, tant l’auteur nous pousse à réfléchir et à déduire... sans succès ! Des nœuds au cerveau mais une lecture agréable pour qui aime les énigmes et les puzzles !
#Derniermeurtreauboutdumonde #NetGalleyFrance