Brefs épisodes fantastiques et satiriques (« Bobok », « Le Triton »), tableaux de la vie de tous les jours (« Petites Images », « Petites images (En voyage) ») ou portraits poignants de personnages pas si banals (« Le Quémandeur », « Le Garçon “à la menotte” », « Le Moujik Maréï », « La Centenaire »), les huit récits regroupés sous le titre Dernières Miniatures et publiés à l’origine entre 1873 et 1878 montrent différents visages de Dostoïevski. Cela a beau ne pas avoir l’ampleur de l’Idiot ou même des Carnets du sous-sol, on reste au-dessus du niveau courant des fonds de tiroir d’un écrivain, même classique. — Et en cadeau, pour qui connaît un peu Dostoïevski, quelques passages à mettre en lien avec d’autres œuvres. « Messieurs ! Je propose de ne plus avoir honte de rien ! » (dans « Bobok », p. 33) en est un exemple.