Ce roman d'horreur qui a très bien marché en Angleterre ne m'a pas emballé. de cet auteure j'avais lu "rituel" que j'avais vraiment aimé.
Nevill essaye de crééer ici un équivalent du found foutage à la " Blair Witch Project" ou autres "Paranormal Activity". C'est à peu près ça en effet. ce qui fait que pendant la très grosse première moitié du livre le personnage principal réalise un film documentaire à base d' interviews de personnes ayant connu une secte incriminée dans une nuit fatidique une quarantaine d'années auparavant et on a droit à des sons et des apparitions d'ombres incrustés dans les murs qui ne peuvent pas être expliqués. Autrement dit je me suis ennuyé ferme! Les récits sur la secte et de ce qui semble s'y être passé " la nuit des meurtres" paraît prometteur mais reste sous forme de non dits. On et donc dans une histoire d'atmosphère . Le côté surnaturel se trouve dans les détails. La prose de l'auteur commence à souligner et à surligner à quel point les événements du passé furent effrayants au lieu de nous effrayer. Un peu après le milieu du livre le héros doit sortir du pays pour voir une peinture en Belgique pour trouver des informations, qui auraient déjà pu être établies dans le récit, preuve que toutes ce interviews n'ont pas servi à grand chose. À ce stade, sœur Katherine, sorte de grande prêtresse gourou de la secte était déjà établie comme une figure terrible. Mais l'auteur préfère établir un lien inattendue avec quelque chose qui s'est passé il y a plus de quatre cents ans. Cela conduit le récit à impliquer un autre voyage à l'étranger où le point culminant semble provenir d'une histoire différente, impliquant un nouveau personnage devant être présenté à la dernière minute. Apparemment, lorsque vous êtes poursuivi par des forces surnaturelles, elles ne peuvent pas apparaître dans les avions. La fin réduit également la menace des apparitions, en une sorte de bestiaire zombie monstrueux sur lesquels tirer. Cette histoire m'a semblé mal ficelé , trop dilué au début trop explicite à la fin (je préfère quand même la dernière partie).A mis parcours on passe de l'incompréhension totale à une explication beaucoup trop détaillé et longue qui nous renvoie dans une direction différente qui diminue l'impact de ce que l'on nous a laissé imaginé avant. Le roman a bien sûr de bons moments et laisse un sentiment d'effroi par endroits. Mais il n'est finalement pas à la hauteur du potentiel qu'il promettait.