Tout y est.
Le personnage principal détestable, qui nous casse les pieds avec ses lieux communs : belle, riche, célèbre, femme d'affaire, audacieuse, revancharde, habillée en Chanel et Vuitton, qui se paie des cuites et des plans à trois débridés régulièrement sans problème aucun.
Le scénario pitoyable, où les gentilles super héroïnes bafouées luttent contre les méchants hommes machos, lubriques et un peu concons sur les bords et dans le milieu. Plus manichéen et sexiste, tu meurs.
Mention spéciale aux scènes de revanche des femmes contre des hommes bafouillant, postillonnant et gesticulant par terre. Grandiose.
Le style, avec une écriture qui se veut directe, crue et percutante, mais qui est tout juste du niveau d'un élève de CM2. Et encore.
Et enfin, l'absence totale de morale, avec une héroïne dont on apprend que tous les hommes de sa vie (y compris papounet et frérot adorés) sont tous des bêtes féroces obsédées et décérébrées, et qu'elle rend service à l'humanité en les zigouillant tous, sans état d'âme aucun, depuis l'âge de 10 ans, et sans éveiller le moindre soupson, of course.
A vrai dire, la nullité est si totale, et l'esprit du livre si malsain (les hommes sont tous des brutes mononeuronales, et les femmes des warriors survivantes, toutes liguées en parfaite harmonie contre la domination du mâle), que je me demande même comment il a pu être édité et autorisé à la vente. Si l'on pouvait mettre une note négative, je lui aurais mis -100.
Camilla Lacqberg, tu m'as définitivement perdue.