Dette d'Os est une préquelle du cycle de fantasy l'Épée de Vérité écrit par Terry Goodkind.
Ce bref tome (117 pages) raconte la fin de la guerre entre les Contrées du Milieu et l'empire D'Hara. L'intrigue suit principalement le Premier Zorcier Zeddicus Zu'l Zorander (Zed pour les intimes comme son petit-fils Richard, héros du cycle principal) alors qu'il tente de sauver un village et ses habitants. Sont au rendez-vous la Mère Inquisitrice de l'époque et ses redoutables pouvoirs de contrôle des individus, tout comme les terribles Mord Sith, adeptes de la torture d'être magiques. Ceux qui aiment bien Zed seront content de le retrouver, les puristes de l'univers eux profiterons d'un meilleur éclairage sur les événements ayant conduits à l'érection de puissantes barrières magiques entre les royaumes. Et c'est à peu près tout ce qu'on peut dire de positif sur Dette d'Os.
Tout d'abord une remarque : ce n'est PAS un tome d'introduction, par lequel on peut commencer la série, mais bien une préquelle, à lire pour ceux qui sont déjà familiers de l'univers.
Sur le quatrième de couverture on peut lire : "Cette préquelle [...] comprend [...] des illustrations de Keith Parkinson, l'artiste dont les magnifiques peintures ornent les couvertures de toute la série." ce qui s'appelle jouer avec les mots. Quelle déception quand j'ai réalisé qu'il n'y avait aucune nouvelle illustrations ici, juste une pure copie desdites couvertures.
L'histoire n'a pas de véritable intrigue, mais vu la taille c'était prévisible, on ne peut pas bâtir de scénario complexe en l'équivalent de quelques chapitres. En soi pas une mauvaise histoire, soyons honnêtes, mais on regrettera quand même d'avoir dépensé autant pour une version qui se présentait comme "collector".
Globalement ce livre confirme la tendance (compréhensible) qu'ont certains auteurs à se reposer sur leurs lauriers en sur-exploitant à peu de frais le filon de leurs meilleurs créations. Un tome facultatif donc, mais qui ne doit pas vous décourager de lire le reste de la saga (jusqu'au tome XI, la suite n'est qu'une grosse arnaque tentant de relancer une intrigue qui s'était déjà terminée).