Intéressant mais assez indigeste par moment. Cela vient en grande partie de l’écriture, qui se veut trop joueuse, proche du lecteur mais qui parfois révèle la sur-subjectivité des auteurs et leur volonté lourde de se faire comprendre. Le sujet y est aussi pour quelque chose, et dans ce cas là, on ne peut pas trop incriminer les auteurs, car ils s’attellent à une tâche vraiment ardue, et qu’ils réussissent dans une certaine mesure assez bien :
Étant assez inculte en terme de physique, de mathématique et de biologie, j’ai appris beaucoup de choses qui me semblent pourtant connue par une grande partie de la population : 2e loi de la thermodynamique, le bigbang(que j’ai enfin compris), la loi de l’enthropie et j’en passe…
Quelques parties cependant paraissent vraiment moins travaillées, comme celle autour de la métaphysique, qui est assez vite expédiée ; on sent que ce n’est pas le domaine de prédilection de l’ingénieur Bolloré.
Je reste convaincue que l’on peut retirer quelques enseignements de cette ouvrage qui fait une bonne synthèse vulgarisée des états des recherches scientifiques. Cependant, le but même de l’essai qui est de faire douter les ´matérialistes’ me semble ne jamais pouvoir être atteint par cette écriture qui se montre trop orientée.
En somme, je suis assez mitigée. Dubitative sur la portée de l’essai mais pas mécontente de l’avoir lu.