Terrible écho
Je viens d’achever ma deuxième lecture du discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire. Cette relecture fut clairement profitable : j’ai bien mieux compris le propos cette fois-ci.Aimé Césaire s’en...
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le 5 juin 2025
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J’en retiens :
La déshumanisation :
“le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s’habitue à voir dans l’autre la bête, s’entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.”
Le déjà la hitlerien (avec les camps d’étrangers en France ou les genocides) par exemple :
“ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.”
La valeur Nation justifie l’impérialisme.
Tous les exemples du 19e et 20e siècles qui montre un humanisme racial chez les intellectuels et politiques.
Et les doutes que j’ai dans les arguments qui vont dans le sens d’une singularité de la deuxième vague de colonisations.
“l'hypocrisie est de date récente ; que ni Cortez découvrant Mexico du haut du grand téocalli, ni Pizarre devant Cuzco (encore moins Marco Polo devant Cambaluc), ne protestent d'être les fourriers d'un ordre supérieur ;”
La première colonisation espagnole de l'Amérique qui commence en 1493 a comme justification l’évangélisation.
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Créée
le 25 août 2024
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Je viens d’achever ma deuxième lecture du discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire. Cette relecture fut clairement profitable : j’ai bien mieux compris le propos cette fois-ci.Aimé Césaire s’en...
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le 5 juin 2025
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Critique juste de l'Occident et son capitalisme qui se dit "progrès". L'écrivain développe son discours dans un monde d'après guerre pour rappeler que les vainqueurs d'aujourd'hui sont encore et...
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le 15 nov. 2023
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Aimé Césaire laisse assez peu de gens indifférents, et encore plus lorsque l'on prend la peine de le lire réellement. Trop radical pour certains, pas assez pour d'autres, figure de proue de la...
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le 3 nov. 2018
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