Quelle est la dernière chose qui passe par la tête d’une mouche quand elle s'écrase contre un dôme?
Tout commence par la mort injustifiée d’une marmotte qui vaquait à ses occupations, quand soudain, le dôme lui tombe dessus. Le dôme, c’est une sorte d’oeuf Kinder géant, invisible, infranchissable, indestructible, coupant du monde une petite ville américaine ou les gens portent des chemises à carreaux. Franchement, l’auteur bougeait la marmotte de 10 cm, elle survivait. C’est trop affreux.
L’enterrement bâclé de la dite marmotte dégénère plus que celui de la barone Thatcher dans le monde animalier, faisant des milliers de victimes parmi les animaux, tout nombre de papattes confondu (mais pas de kinder pingouins parce qu’il n’y en pas). L’armée, impuissante, tente bien une petite bombe nucléaire, mais après le dôme il est tout sale.
Pendant ce temps la, il se passe quoi à votre avis dans un Kinder géant ou sont enfermés les pleupleus moutonneux, le super gentil colonel Barbie ( véridique) et le méchant très méchant qui se dit que monter un état policier maison, c’est vachement plus rigolo qu’un colin-maillard?
“Toi et moi, dans la même boite de chocolat, c’est le bordel!” chantait Léopold Nord & Vous. Le groupe avait beau être belge, il avait plus raison que les frères Bogdanoff.
1500 pages plus tard, on a enfin l’explication sur l’origine du dôme. Hélas c’est bel et bien l’une des deux possibilités toute nazes que le lecteur envisageait au début ( les paris sont tout verts: militaires ou extra-terrestres?), et elle ne rend pas le schmilblick des 1450 pages précédentes plus intéressant.
Morale: Quelle est la dernière chose qui passe par la tête d’une mouche quand elle s'écrase contre un dôme? Son cul.