Le maitre revient et il est pas content
Dôme prend place dans une petite ville du Maine avec son lot d'hyprocrites, de salaud, de gens normaux avec leurs défauts et leurs défauts, petite ville sur lasquelle va s'abattre une catastrophe qui va faire ressortir tout le charme nocif de cette petite bourgade. Une situation classique du King (Bazaar, La tempête du siècle) qui lui permet de développer un style dans lequel il excelle, le roman choral bourré jusqu'a la gueule de personnage. Personnages tous bien dépeint comme d'habitude mais que l'auteur va particulièrement maltraités cette fois ci.
Le tout fonctionne très bien, King fait une fois de plus la démonstration de son efficacité et son talent tenant facilement le lecteur en haleine sur les 1600 pages du roman. Par contre, la colère du King ressort un peu plus violemment que d'habitude, il se fait insistant sur l'utilisation par les politiques des peurs de la foule pour la manipuler, le parallèle entre le duo qui dirige la ville et le duo Bush/Cheney est particulèrement transparent.
Mais c'est surtout vers la fin du livre qu'explose la colère et que King tel dieu déclenche l'apocalypse dans quelques chapitre assez puissant et noir.
Avec Dôme, on retrouve donc un King en bonne forme, un peu plus noir que d'habitude, qui livre un roman où l'on retrouve des élements classiques mais que j'affectionne particulièrement (les hypocrisies qui se révelent sous la pression, c'est toujours jouissif) La fin du roman est particulièrement réussie avec quelques scènes bluffantes et inoubliables.
Rien de neuf sous le soleil mais un bon cru.