Excellente histoire, des conditions de post-apocalypse sans vraiment faire partie du genre, un côté Truman Show découlant du dôme lui même, mur invisible et pourtant bien réel, au travers duquel les Etats-Unis peuvent observer une poignée de leurs compatriotes dans des conditions d'isolement quasi-total.
La forme est très agréable : la mise en place du dôme et ses conséquences, vécues par différents protagonistes de Chester's Mill, et la vie de quelques habitants particulièrement "remarquables", en mal comme en bien, juste après cet événement.
Vient ensuite la prise de pouvoir de l'un des élus de la ville, assoiffé d'hégémonie, sa manipulation et la perception du personnage par les différents habitants.
Pour conclure, un final en apothéose, explosif à souhait, sans sombrer dans le classique "on ne sait pas vraiment ce qui va se passer et c'est ça qu'est bien !!!"
Non, tout est expliqué noir sur blanc, que l'on adhère ou pas.
La fond est énorme : Dôme nous parle d'écologie, de nucléaire, de dictature, (et donc) de manipulation des foules, d'égoïsme, de torture, mais également de valeurs humaines : amitié, amour, gloire et beauté. J'exagère, bien sur, mais si certains passages sont écœurants de bassesse animale, d'autres remontent l'estime que l'on peut placer dans l'espèce humaine.
Car sur le fond, nous sommes peu de choses, même si nous croyons le contraire, et c'est bien là le message principal de King...