On quitte l'expérience du langage qui caractérisait L'Etoile et le fouet pour retrouver McKie dans une aventure aux dimensions plus politiques. Chargé d'éclaircir le mystère à propos de la planète Dosadi, il se retrouve impliqué dans des machinations et des conflits qui vont donner la couleur du roman. Bien que ce tome soit difficile à lire par moments, Frank Herbert a su équilibrer le dosage entre action et spéculations intellectuelles. Néanmoins, et même si je considère que ma compréhension est limitée, je pense que l'auteur s'est parfois perdu dans son cheminement, ce qui rend son propos inintelligible, ou du moins hors de portée, ce qui me laisse un peu sur ma fin.
On retrouve en tout cas dans ce roman des éléments qui font penser à Dune : d'un côté, une planète hostile ; de l'autre, l'optimisation des ressources (écologiques dans Dune et psychiques/langage dans Dosadi).