« Double assassinats rue Morgue », la rue porte bien son nom n’est-ce pas ?
Mais, comment ? Pourquoi ? Par qui ?
Deux femmes retrouvées mortes dans une pièce fermée à clef. Le mystère est loin d’être résolu.
Edgar Allan Poe (19/01/1809 – 07/10/1849), auteur américain de nombreuses nouvelles et connu pour ses contes noirs. Il est considéré comme l’inventeur du « roman policier » et n’est pas en reste en ce qui concerne les genres « fantastique » et « science-fiction ».
Cette nouvelle commence par une explication du fonctionnement de l’esprit, on réfléchit à quelque chose qui nous fait réfléchir à quelque chose et ainsi de suite. Mais avez-vous déjà fait l’inverse ?
Après cette petite introduction, Poe nous emmène à Paris où deux hommes intéressé par « l’esprit » ou plus simplement, les facultés de l’esprit humain, vont se retrouvez face à ce double meurtre.
Madame et mademoiselle Espanaye sont retrouvées mortes dans une pièce fermées à clef.
Qui a bien pu les tuer ? Et comment le tueur a-t-il fait pour sortir d’une pièce fermée à clef ?
J’ai littéralement adoré cette nouvelle, j’ai du la lire une bonne dizaine de fois et à chaque fois, je trouve le déroulement de l’histoire simplement brillant.
J’avoue préférer la « première partie » de la nouvelle qui se concentre sur les facultés de l’esprit, sur
le comment et le pourquoi.
Dans cette « première partie », Poe nous prouve par « a+b » que le jeu des dames est plus difficile que celui des échecs. Qui l’aurait cru ?
Ensuite, petit à petit, il introduit cette histoire de meurtres et mêlent l’esprit d’analyse à la résolution de ces assassinats pour le moins étonnant.
C’est cette nouvelle qui m’a donné le goût à Allan Poe, et je dois dire que je suis toujours aussi enthousiaste à la relire, je ne m’en lasse pas, car on la redécouvre à l’infini !
« Arrivés à une vaste pièce située sur le derrière, au quatrième étage, et dont on força la porte qui était fermée, avec la clef en dedans, ils se trouvèrent en face d’un spectacle qui frappa tous les assistants d’une terreur non moins grade que leur étonnement. »
Séverine Dister