J'ai bien aimé, mais moins que les derniers que j'avais lus. Le style d'écriture est toujours impeccable, mais le personnage de Druss jeune est vraiment d'un bloc, un chouïa caricatural, pire que Conan auquel il fait tout de même irrésistiblement penser.
Plus "bourrin" que Légende, plus caricatural que Waylander, un brin trop outré pour être vraiment bon, ce tome est un peu décevant.
Les péripéties font un brin artificielles, de mon point de vue, et dans l'ensemble les caractères et les événements sont traités de façon superficielle. On reste "en dehors", j'ai pas été vraiment embarquée dedans, un peu comme si j'étais toujours restée à la "périphérie" de l'histoire.
Je pense que l'histoire de "Snaga" n'y est pas pour rien. Cette histoire de hache "possédée" ne m'a pas du tout convaincue, je pense qu'il n'y avait pas besoin de ça pour faire de Druss une "légende"...
L'évolution (la régression ?) de Gorben est assez ahurissante, comment peut-il passer de leader génial et inspiré à cette espèce de fantoche peinturluré, sans blague, c'est encore trop outré pour passer (Après discussion avec un ami Babelio, il semblerait qu'il soit manipulé par Hewla la vieille sorcière, ça m'a échappé, il vrai que je l'ai fini à l'arrache et sans conviction...)
Bref, un peu déçue par "Druss la Légende", j'y ai été moins embarquée que dans les 6 lus avant... Il m'a manqué une certaine finesse, quelque chose de plus, un "tililit gemmellien" qui est présent dans les autres tomes et que je n'ai pas retrouvé ici. Ici on a une accumulation de références extérieures (Conan, Elric, les 300, Monte-Cristo, etc etc) qui fait que ça part dans tous les sens, trop d'années qui passent, trop de personnages ! Dommage...