Du temps qu'on existait par Brice B
J'ai cru que je ne viendrai jamais à bout de ce roman. Première publication de Marien Defalvard, un jeune homme à l'intelligence manifeste, le livre a été écrit à ses 16 ans, après qu'il ai obtenu son baccalauréat. Médiatisé pour le style vieilli de la plume d'un tout jeune auteur, Du temps qu'on existait recevait bonne presse, et finissait donc dans ma bibliothèque.
Après avoir -enfin- tourné les dernières pages, je suis surpris par cet engouement. Le style est lourd et pompeux, l'écriture est alembiquée, le tout ressemble à une sorte d'exercice de style que l'auteur s'est imposé, cherchant un genre oscillant entre le désuet et le romantisme littéraire désabusé des années cinquantes.
Au final, l'histoire n'en est pas vraiment une, j'ai eu beaucoup de mal à progresser dans la lecture tant j'avais l'impression de lire un paquet de mots "rares et précieux" (pour reprendre le titre du dictionnaire que j'affectionne tant) jetés en pagaille sur une feuille, histoire d'en imposer. Le seul plaisir que j'ai eu au décours de ce roman tenait en quelques pages, et disséquait le jeu du Monopoly de manière originale.
Mais ce fut tout.