Selon mon humble ressenti, le type même du roman sans consistance et qui ne laisse pas la moindre trace dans la mémoire du lecteur. Déjà peu enthousiasmé par "La commode aux tiroirs de couleurs" dont le succès de librairie n'a été dû en grande partie qu'à la notoriété d'Olivia Ruiz chanteuse, je n'ai éprouvé aucun plaisir à lire cette succession confuse de portraits de personnages inspirés par la chronique familiale d'exilés espagnols ayant fui le franquisme. En à peine 180 pages en gros caractères, il s'en passe pourtant des choses ! Il m'a semblé hélas que c'était pour compenser l'absence de profondeur de l'écriture, tant sur le fond que sur la forme.
Quand se sera épuisé le filon de la famille espagnole exilée en France, Olivia Ruiz saura-t-elle se renouveler ? Il m'est permis d'en douter ...