La Scholomance, une école pour les surdoués de la magie où l'échec signifie la mort...
Cette description résume parfaitement toute l'histoire où les personnages doivent apprendre la magie pour se battre contre des monstres amateurs de chair fraiche. Bref, où apprendre devient la condition sine qua non pour survivre. Mais comment apprendre alors qu'il n'y a pas d'enseignants et que la moindre bouche d'aération ou d’égout cache potentiellement un animal tueur ? Comment avoir envie de continuer lorsque l'on passe son quotidien à voir ses camarades disparaître voir se faire tuer sous ses yeux ?
Ce que j'ai apprécié c'est de retrouver la même plume que pour Déracinée : une héroïne acerbe qui dédramatise la situation en poussant quelques jurons bien sentis et ayant un humour quelque peu abrasif. La bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas d'intrigue amoureuse, le seul objectif du livre c'est de s'assurer sa propre survie avant celle des autres.
En revanche, j'ai senti à plusieurs reprises l'autrice se répéter dans ses paroles : à force de marteler qu'il est primordial de rester impassible lorsque ses voisins de chambre se font dévorer, on finit tout de même par hausser un sourcil dubitatif. On le sait que la moitié de la promotion disparaîtra avant la fin de l'année, pas besoin de le dire et de le répéter. Et on ne voit que très peu l'intérêt des personnages secondaires, ils existent uniquement pour aider l'héroïne à survivre. S'ils étaient remplacés par d'autres, on ne réagirait même pas.
Heureusement, ce détail n'est pas suffisant pour s'arrêter au premier tome, je suis donc déjà en train d'attaquer le second.