C’est ma critique la plus difficile à rédiger sans faire de spoils. Rien à dire niveau intrigue, rebondissements, retournements de situation, suspense… Il s’agit bien d’un final en apothéose !
En revanche, j’ai trouvé que l’auteur prenait quelques facilités : il y a quelques nouveaux personnages qui servent surtout à la fin mais n’ont pas vraiment de corps (je n’ai d’ailleurs jamais réussi à retenir les liens familiaux ou sentimentaux qui les reliaient). De plus, des bons ou des méchants, ce sont toujours les mêmes qui s’en sortent et les mêmes qui meurent (certains personnages ressuscitent même selon le besoin de l’auteur). L’emplacement de la cité des mercenaires, habilement dissimulée depuis des siècles, est percé à jour beaucoup trop facilement par un personnage et de façon peu crédible. L’assaut final est raconté de tous les points de vue, au moins le récit est complet ! Mais il comporte beaucoup de retours en arrière qui auraient pu être évités (je préfère quand l’ordre chronologique est respecté). Je me rends compte seulement maintenant que les marchombres, en particulier Ellana, n’ont aucune faiblesse et sont super forts en tout, alors que l’on recommande aux écrivains de créer des personnages vraisemblables, avec des faiblesses qui les rendent humains.
Je retiens une maxime assez profonde : « Un vide terrible. Vertigineux. Effrayant. Indispensable. Il n’y a pas d’envol sans vide » A méditer…