Emma Woodhouse est une jeune femme de 21 ans. Après le décès de sa mère et le mariage de sa sœur aînée, elle est devenue la maîtresse de maison qu’elle occupe avec son père.
Tout comme Elizabeth Benneth et Marianne Dashwood, Emma a le caractère bien trempé et n’a pas l’habitude de mâcher ses mots. A la différence qu’Emma a une très haute opinion d’elle-même. Alors que les héroïnes d’Orgueil et Préjugés et de Raison et Sentiments sont des femmes d’une grande noblesse, Emma est exaspérante, insupportable : calculatrice, manipulatrice, vaniteuse et hautaine ; même sa générosité est condescendante : quand elle rend visite aux pauvres elle fait profiter ces derniers de ses augustes bontés.
Tout tourne autour de sa personne dans cette merveilleuse campagne anglaise dépourvue d’intérêt. Mondanités, tasses de thé, commérages, balades dans les chemins creux à évoquer la pluie et le beau temps. Intrigue inexistante ; temps qui s’éternise. Les personnages s’ennuient à mourir. Le lecteur aussi : j’ai abandonné après avoir lu le quart du demi-millier de pages que compte le roman.
Déception.