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Peut-être le meilleur du cycle des saisons.

Je n'avais pas prévu de faire une critique, tout livre lu ne doit pas être décortiqué, donc je resterai succincte.


Knausgaard reprend la même formule que dans les tomes précédents : c'est-à-dire un chapitrage assez resserré ou chaque partie servira à parler d'un sujet, à l'épuiser dans un souci de réalisme et de précision assez rare (que je n'ai lu que chez lui en tout cas). On passe des réflexions les plus triviales (j'ai adoré le passage du toucher rectal, cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait rire "à voix haute"), aux plus métaphysiques : les guêpes, par exemple, comparée au fonctionnement de nos organes, intelligence collective d'un organisme, infiniment petit, infiniment grand, des thèmes presque pascaliens qui donnent le vertige.


Et pourquoi le meilleur ? Grâce à ce récit enchâssé, où Knausgaard écrit sur le je, sans que ce soit son je, la vérité du moment d'un personnage, une femme pendant la seconde guerre mondiale en l'occurrence, qui replace l'auteur à sa place d'auteur. Moyen peut-être de sortir de son ego douloureux ? D'expérimenter la question d'identité en littérature? Je ne sais pas... Mais en tout cas, j'espère que ses prochains seront traduits !

YasminaBehagle
10
Écrit par

Créée

le 5 juil. 2022

Critique lue 39 fois

YasminaBehagle

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