Ce livre est un concentré de gens insignifiants, pour qui rien n'a de valeur si ce n'est leur petit confort personnel. Confort personnel qui s'étend à leur esprit. Insignifiance qui s'étend à tout le livre. Aucune audace littéraire, aucun enjeu, aucune mise en scène, aucun dialogue authentique, aucun personnage attachant, aucun personnage détestables (je précise: ils sont tous détestables ces petits philistins, ces béotiens, ces ilotes, pour qui l'art, les lettres, l'esprit, la philosophie n'est rien mais ils ne sont à aucun moment détesté, ni aimable, ni décrit de quelque manière que ce soit). AUCUN HUMOUR alors que le livre se vend ainsi. Où sont les situations comiques ? Où sont les blaguounettes ? Ou sont les répliques saillantes ? Ou sont les descriptions acerbes ? Ou est quoi que ce soit qui est censé faire rire ? Je ne suis pas en train de poser des questions rhétoriques, je me questionne vraiment sur qu'est ce qui peut faire rire les gens...
Ce livre est d'une médiocrité sans nom, SANS NOM. Ou alors il y a quelque chose qui m'échappe totalement quand je vois la note de 5.9 (!!) qu'il a. Les gens qui le note bien seraient-ils tout aussi médiocre que leur lecture bien aimé ? Mais j'aurais tot fait de virer misanthrope avec des raisonnements aussi faciles, laissons nous un instant le bénéfice du doute. Si quelqu'un a un bouquin qui rentre dans la psyché de pareils PNJ je veux bien, je suis estomaché par un tel je m'en foutisme artistique, un tel manque de gout, au sens littéral car ce livre n'a aucun gout, AUCUN, même pas mauvais.
Quand on lit ce livre on passe par six phases. La bienveillance : on vient d'acheter un livre, par quoi serons nous surpris, quel est le style de l'auteur... et autres mievreries habituellement à propos. L'inquiétude : non forcément cela va s'améliorer, ça n'a pas été publié pour rien. La fascination : Ce livre a encore moins de gout qu'un grain de poussière, jusqu'où peut-on pousser l'exercice de style ? La fierté : Si ça ça a été publié, alors n'importe quel texte que j'écrirai sera instantanément un nouveau classique. La colère : On se reprend sur la pensée précédente car nous nous savons pas Chateaubriand, or nous devrions l'être si ce livre est respectable ; donc il n'est pas respectable. La bouche bée : où on ferme le livre à la 98eme page et on réfléchit à l'expérience sans commune mesure que nous venons de vivre.
J'ai jamais lu mais Musso ou Lévy c'est forcément mieux que ça, au moins ils doivent arriver à créer un léger suspens eux