Un film qui commence très bien (j'aurais mis 8 ou plus si ça s'était fini aussi bien) et qui se casse la gueule dans les 20 dernières minutes en modifiant totalement l'oevre original en rajoutant un pan féministe anachronique, dégueulis de poncifs bien pensants mais qui surtout n'a rien à faire là ! Le réalisateur n'a RIEN COMPRIS à ce qui faisait le tragique et la beauté d'Eugénie Grandet. Pour lui il y a les gentils les méchants, et puisque Eugénie est gentille ça doit bien se finir pour elle et elle doit se rebeller contre les méchants du patriarcat, quelle bande de crétins, incapable de la moindre ambiguité et voulant calquer leurs moraline du 21eme siècle sur les oeuvres du passé. La modernité leur a ravagé le cerveau. De toute façon c'est pas compliqué : quand c'est Balzac qui l'a écrit c'est de la balle, quand c'est le réalisateur c'est de la daube.