C'est l'interview de la dame dans Télérama qui m'a donné envie, parce qu'elle est intéressante et engagée, comme nana. Après, ça ne fait pas forcément une autrice. Pourtant, il y a une recherche formelle et un petit exotisme sympathique dans l'usage du parler du Québec (avec lexique à la fin). M'enfin, quand même, quand le numéro de série du folio ne tient pas sur la tranche du livre, c'est qu'on peut difficilement considérer que c'est un livre... Enfin, moi, en dessous de 500 pages, j'appelle ça une nouvelle, alors là, 117 pages avec le lexique et les dessins, ça devient presque une notice d'électroménager ! A ceci près qu'il y a quand même une histoire et des considérations plutôt fertiles sur notre société aliénante. Considérant aussi que je décroche dans les scènes de fesse, et qu'ici ça occupe le quart de la narration, il me restait à peine 50 pages à optimiser pour me couler dans l'ambiance. Bref, une petite heure de lecture au soleil, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable malgré quelques fulgurances non négligeables.