Enfin, j'ai fini ce livre. Le calvaire est terminé.
Alors qu'est-ce que ce livre ? Nathalie Sarraute nous raconte quelques moments de son enfance qui lui reviennent par bribes. Le tout sous forme d'un pesudo dialogue avec elle-même. Rien de bien intéressant me direz-vous. Et je vous répondrais "en effet, rien de bien intéressant".
C'est même tellement peu intéressant et il y a tellement peu à raconter que la majorité des chapitres font 2 pages! Hé oui, une fois que t'as raconté que quand t'étais petite, t'aimais bien pour ton 4 heures manger des biscottes avec de la confiture et boire un verre de jus d'orange, il n'y a plus grand chose à ajouter (je caricature bien sûr, mais ça ressemble vraiment à ça).
Ce livre, c'est finalement un peu "Facebook avant Facebook" : plein d'anecdotes comme ça, inintéressantes au possible et dont on se fout royalement ; "quand j'étais petite, je suis allée à la pêche" ; "quand j'étais petite, je suis allée au courses avec ma maman" ; et bla bla bla, et bla bla bla pendant 277 pages.
En fait, ce livre m'a rappelé mon adolescence, quand je n'aimais pas lire car je pensais que tous les livres étaient ennuyeux, tellement les profs nous donnaient à lire des livres inintéressants au possible. Par la suite, j'ai compris que tout le monde aimait lire : il suffisait de trouver à lire un livre, un article, un magazine qui te raconte quelque chose qui t'intéresse, qui te parle.
Ce livre est d'un ennui intersidéral, voire intergalactique.
Alors oui, il y a des tournures de phrases par moment que tu trouves jolies, c'est bien écrit, mais même dans ces moments là, tout est gâché par ces points de suspension qui apparaissent toutes les 2 lignes. Tu as juste envie de lui dire : "mais tu vas les finir tes phrases oui ?!"
Vous aurez compris mon verdict : j'ai détesté.