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J'ai beaucoup aimé ce bouquin. A vrai dire, je l'ai trouvé nettement plus intéressant que la machine à explorer le temps ou la guerre des mondes. J'ai l'impression que l'auteur a atteint une certaine forme de maturité quant à ses capacités rédactionnels mêlant fiction, science et philosophie. Ces trois vecteurs se relancent l'un l'autre constamment.

J'ai beaucoup aimé cette non histoire. Un concept amusant. Qui tient le coup grâce aux propos philosphiques bien sûr. Car cette non histoire est un rpétexte pour l'auteur dévoiler ses pensées. Maintenant je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit. personnellement, ce monde futuriste imaginé et fantasmé me paraît très totalitariste et dangereux. Je n'y adhère pas. En soi il y a de bonnes choses, et une vraie quête du bonheur, ce qui est louable mais quand Wells dit qu'il faudra aussi dans un premier temps contrôler les naissances et étouffer les mauvaises... Ca, c'est pas cool.

Enfin, il y a cette autodérision de l'auteur, qui est bien conscient de son succès. Il s'auto cite à quelques reprises, non dans un soucis de prétention mais bien dans un soucis d'en rire. Il s'amuse à se contre dire lui-même (ce qui est en fait une démarche très scientifique).

Bref, un bouquin auquel j'ai pris beaucoup de plaisir ; H.G. Wells s'est pris d'un délire et s'est permis de nous le partager pour notre plus grand bonheur. Seul regret, cette traduction effectuée par ce Armand Pirhal : je n'avais jamais autant perçu de fautes dans un bouquin, des fautes d'orthographe, de syntaxe, des mots qui se répètent... J'espère que depuis il s'est tout de même amélioré
Fatpooper
9
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le 28 juin 2012

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Fatpooper

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