J'ai ouvert ce livre en ne connaissant rien de cet auteur, si ce n'est que "Entre ciel et terre" est le premier volet d'une trilogie.
La lecture de cet ouvrage islandais est divertissante mais ne m'a pas passionnée non plus. J'ai aimé comment l'auteur décrit la solitude, le détachement du monde et la mélancolie de ces marins, contraints à se lever aux aurores et à affronter un froid polaire pour aller pêcher et leur permettre ainsi de "gagner leur vie".
L'importance que peut avoir la littérature aux yeux d'un homme à qui il ne reste plus rien est également un point fort du roman.
Dans l'ensemble, l'histoire tient la route mais des phrases d'une affligeante banalité m'ont plongées, à plusieurs reprises, dans l'ennui.
Extraits : "La vie a cet avantage par rapport à la mort que, d'une certaine manière, tu sais à quoi t'attendre, la mort est en revanche une grande incertitude", "Le capitaine aperçoit le garçon qui a toujours la main posée sur la rampe, car nous devons souvent nous agripper à quelque chose afin de ne pas tomber la tête la première, cela peut être la rampe d'un escalier, mais le mieux est que ce soit une autre main" (Trop chou) et ensuite de multiples "A quoi ça sert la vie ?", "Je veux mourir" et ainsi de suite...
Face à tant de passages stériles, j'ai du lutter pour finir ce roman dont l'intrigue principale n'est pourtant pas mauvaise.
Par contre, je pense que la suite de la trilogie peut attendre un moment. Moi, je m'arrête là.