J'adore Pratchett, vraiment. Particulièrement La Mort qui est un personnage original, cynique et rongé par la complexité de l'être humain. A la base je pensais qu'Eric était un tome des Annales appartenant au cycle de La Mort mais le vice c'est que La Mort est aux abonnés absents dans cet ouvrage. Normal, ce livre n'appartient pas au cycle de celui QUI PARLE EN MAJUSCULE CAR CELA MONTRE CLAIREMENT SA DISTINCTION D'AVEC LES VIVANTS. Oui, j'ai fail lamentablement sur ce coup....Le bon coté de la chose c'est que ce tome est issu du cycle de Rincevent et souvent quand on aime le Disque Monde on aime Rincevent ! Donc ici on suit Eric, un jeu démonologue de 14ans, qui va entraîner Rincevent un peu partout. Oui, "un peu partout" c'est le terme. Pourquoi ? Comment ? Aucune idée. Ce n'est pas expliqué. Le dénouement arrive de manière inattendue et laisse le lecteur sur sa faim. On a l'impression d'être spectateur d'un voyage incompréhensible et totalement incohérent. C'est frustrant. Très très frustrant même et ce au point de laisser un amer gout d'inachevé. Reste que l'univers de Pratchett continue de s'étoffer avec une nouvelle palettes de personnages hauts en couleurs. Même si ce tome est décevant, il peut être lu par les fans d'autant plus qu'il est très court.