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Ernesto

1975 • livre de Umberto Saba

Résumé : « J'ai lu récemment un roman inachevé, inédit, et (encore pour peu de temps, je l'espère) inconnu de tout le monde. Dans notre éternelle immaturité, qui cherche à tâtons ses passages vers la clarté, certaines lectures équivalent, pour nous, à des expériences réelles et providentielles : débarrassant tout ce qui nous entoure, par leur intervention lumineuse, des monstres enfantins de la superstition ordinaire. La raison essentielle de l'art réside, me semble-t-il, dans cette fonction libératrice. Ce roman raconte les premières expériences érotiques (amoureuses) d'un garçon : lesquelles prennent naissance, par hasard, dans une de ces relations que, quoique réelles et humaines, en tout cas naturelles, la superstition considère, sous cette forme, comme tabou. Le garçon de Saba, par sa grâce, est indemne de certains tabous, responsables de transformer les réalités naturelles en monstres absurdes et criminels. Alors que pour d'autres, contaminés par ces tabous, une telle expérience pourrait se transformer en une détermination irréelle (qui pourra faire d'eux les esclaves perpétuels d'une irréalité), pour le garçon de Saba elle reste ce qu'elle est : une simple rencontre humaine, qui, en soi, est innocente (puisqu'il n'en est pas corrompu) et n'est pas maléfique. Emporté par son innocente sensualité, et par sa curiosité spontanée de la vie, ce garçon idéal, de même qu'il est passé à travers sa première expérience occasionnelle, connaîtra ensuite naturellement l'amour des femmes, aura une femme aimée, etc. » Elsa Morante

Chaiev

a attribué 7/10 au livre

Ernesto

1975 • livre de Umberto Saba

Résumé : « J'ai lu récemment un roman inachevé, inédit, et (encore pour peu de temps, je l'espère) inconnu de tout le monde. Dans notre éternelle immaturité, qui cherche à tâtons ses passages vers la clarté, certaines lectures équivalent, pour nous, à des expériences réelles et providentielles : débarrassant tout ce qui nous entoure, par leur intervention lumineuse, des monstres enfantins de la superstition ordinaire. La raison essentielle de l'art réside, me semble-t-il, dans cette fonction libératrice. Ce roman raconte les premières expériences érotiques (amoureuses) d'un garçon : lesquelles prennent naissance, par hasard, dans une de ces relations que, quoique réelles et humaines, en tout cas naturelles, la superstition considère, sous cette forme, comme tabou. Le garçon de Saba, par sa grâce, est indemne de certains tabous, responsables de transformer les réalités naturelles en monstres absurdes et criminels. Alors que pour d'autres, contaminés par ces tabous, une telle expérience pourrait se transformer en une détermination irréelle (qui pourra faire d'eux les esclaves perpétuels d'une irréalité), pour le garçon de Saba elle reste ce qu'elle est : une simple rencontre humaine, qui, en soi, est innocente (puisqu'il n'en est pas corrompu) et n'est pas maléfique. Emporté par son innocente sensualité, et par sa curiosité spontanée de la vie, ce garçon idéal, de même qu'il est passé à travers sa première expérience occasionnelle, connaîtra ensuite naturellement l'amour des femmes, aura une femme aimée, etc. » Elsa Morante

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Mjolnir37

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Résumé : « J'ai lu récemment un roman inachevé, inédit, et (encore pour peu de temps, je l'espère) inconnu de tout le monde. Dans notre éternelle immaturité, qui cherche à tâtons ses passages vers la clarté, certaines lectures équivalent, pour nous, à des expériences réelles et providentielles : débarrassant tout ce qui nous entoure, par leur intervention lumineuse, des monstres enfantins de la superstition ordinaire. La raison essentielle de l'art réside, me semble-t-il, dans cette fonction libératrice. Ce roman raconte les premières expériences érotiques (amoureuses) d'un garçon : lesquelles prennent naissance, par hasard, dans une de ces relations que, quoique réelles et humaines, en tout cas naturelles, la superstition considère, sous cette forme, comme tabou. Le garçon de Saba, par sa grâce, est indemne de certains tabous, responsables de transformer les réalités naturelles en monstres absurdes et criminels. Alors que pour d'autres, contaminés par ces tabous, une telle expérience pourrait se transformer en une détermination irréelle (qui pourra faire d'eux les esclaves perpétuels d'une irréalité), pour le garçon de Saba elle reste ce qu'elle est : une simple rencontre humaine, qui, en soi, est innocente (puisqu'il n'en est pas corrompu) et n'est pas maléfique. Emporté par son innocente sensualité, et par sa curiosité spontanée de la vie, ce garçon idéal, de même qu'il est passé à travers sa première expérience occasionnelle, connaîtra ensuite naturellement l'amour des femmes, aura une femme aimée, etc. » Elsa Morante

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Ernesto

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Résumé : « J'ai lu récemment un roman inachevé, inédit, et (encore pour peu de temps, je l'espère) inconnu de tout le monde. Dans notre éternelle immaturité, qui cherche à tâtons ses passages vers la clarté, certaines lectures équivalent, pour nous, à des expériences réelles et providentielles : débarrassant tout ce qui nous entoure, par leur intervention lumineuse, des monstres enfantins de la superstition ordinaire. La raison essentielle de l'art réside, me semble-t-il, dans cette fonction libératrice. Ce roman raconte les premières expériences érotiques (amoureuses) d'un garçon : lesquelles prennent naissance, par hasard, dans une de ces relations que, quoique réelles et humaines, en tout cas naturelles, la superstition considère, sous cette forme, comme tabou. Le garçon de Saba, par sa grâce, est indemne de certains tabous, responsables de transformer les réalités naturelles en monstres absurdes et criminels. Alors que pour d'autres, contaminés par ces tabous, une telle expérience pourrait se transformer en une détermination irréelle (qui pourra faire d'eux les esclaves perpétuels d'une irréalité), pour le garçon de Saba elle reste ce qu'elle est : une simple rencontre humaine, qui, en soi, est innocente (puisqu'il n'en est pas corrompu) et n'est pas maléfique. Emporté par son innocente sensualité, et par sa curiosité spontanée de la vie, ce garçon idéal, de même qu'il est passé à travers sa première expérience occasionnelle, connaîtra ensuite naturellement l'amour des femmes, aura une femme aimée, etc. » Elsa Morante

Tiphaine Poirier

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Klai_InK

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