L'ennui des mots, la fascination des photos
La prose de Depardon n'est clairement pas à la hauteur de ses photos ; s'il est très certainement spontané, ce long monologue est un peu morne, et très (trop ?) personnel.
Heureusement, les photos sont belles, sobres, intriguantes. L'absence de toute indication temporelle ou géographique invite le lecteur/spectateur à s'interroger à leur sujet, à tenter d'y trouver des indices qui permettraient d'en savoir plus.
Ces images mériteraient certainement un livre d'un format plus adapté (en poche, c'est un peu dommage).