La vie est un long fleuve tranquille
En lisant Errance j'ai eu l'impression d'errer dans mes propres pensées.
Raymond Depardon a le chic pour partager ses sensations, ses pensées comme ses déconvenues, ses peurs.
Le texte peut paraître longuet ; il est davantage à voir comme une errance de propos, où l'esprit divague sur la motivation du voyage, la remise en question permanente, la confrontation face aux critiques, la volonté d'être bien, où que ce soit.
À conjuguer après Notes (inclus dans la "Solitude heureuse du voyageur"), qu'il étend de plus belle une vingtaine d'années plus tard, et autant d'expérience ayant forgé son regard et sa pratique.