A travers ce titre, je veux noter toute la perplexité dans laquelle je me trouve après ma lecture.
Nous sommes sur une œuvre de science-fiction que l’on lâche difficilement, dont on veut tourner une page encore, et encore et pourtant, c’est un calvaire à lire.
Autant l’histoire est fascinante. Ce vaisseau, cette carlingue immense destinée à errer dans l’espace pendant des millénaires avec toutes ses avaries, son état de délabrement avancé à l’arrivée, ses humains en sommeil artificiel. J’ai adoré suivre la vie à bord, les rencontres, les galères, l’attitude de la commandante (le seul personnage qui tient un peu la route).
Mais à côté de ça, l’auteur n’en est pas un. Les prénoms des protagonistes semblent sortis d’un bouquin des années 80 alors qu’on est censé démarrer en 2100 et des poussières. C’est ainsi qu’on croisera des Sylvie, des Loïc, des Madeleine et même un Yves ! Yves ! Comme mon grand-oncle ! En plus d’avoir des noms à coucher dehors, les persos sont creux, sans saveur, sans intérêt.
Et c’est dommage, car l’auteur a des idées et de bonnes idées !
J’en fais donc un ouvrage de cœur. Un ouvrage que j’ai immensément apprécié malgré ses nombreuses imperfections tant au niveau de la syntaxe, des dialogues creux, des répétitions infernales que des fautes d’orthographes.
Je ne peux le recommander qu’aux lecteurs avertis, qui aiment la science-fiction, sans ça, cela risque d’être compliqué.
Je lance un défi aux lecteurs : recenser le nombre de fois où un protagoniste s’exclame « purée ! ».
Purée, je crois que je n’ai jamais su compter si loin.
Cet auteur devrait se faire aider pour l’écriture…