Depuis quelques mois, une saga me faisait de l’œil – et oui les bouquins passent leur temps à me draguer ces petits gougnafiers -, celle de madame McKinley, La pension du bord de mer. Il faut dire que j’aime bien les trucs historiques… En plus le premier opus était disponible dans la médiathèque de ma ville...
Avant de te livrer mon impression sur *Et le ciel sera bleu*, il va me falloir te confesser quelque chose ami-lecteur. Encore une fois, je n’ai pas assez pris le temps de me renseigner avant de me lancer dans ma lecture. Je ne l’ai vu qu’après mais La pension au bord de mer est une saga sentimentale. Là tu vas me demander où est le problème puisque je lis régulièrement de la romance. Sauf que je n’avais pas envie de romance. Du tout.
Pourquoi donc te prévenir ? Parce que cela joue peut-être sur la manière dont j’ai apprécié ma lecture. Sincèrement je n'ai pas passé un moment désagréable, on s’attache sans difficulté à Sally et Ernie, ces deux londoniens réfugiés dans une pension de famille. C’est frais, c’est mignon, c’est plein de bons sentiments. Sally est jeune, 16 ans, Sally est courageuse, Sally est travailleuse, Sally est généreuse. J’avais un tantinet envie de la tabasser. Trop de perfection, voilà ce que j’ai pensé tout au long de ma lecture. Sally donc, qui s’occupe avec amour et abnégation de son frère… Mais aussi tous les autres, Peggy la mère parfaite – ou presque -, John, si séduisant, Anne l’institutrice amoureuse,… Bien entendu il y a quelques personnages moins sympathiques mais on les croise à peine. Sincèrement, c’est le genre de bouquin à réserver quand on a la grippe ou la gueule de bois car c’est si lisse que ça ne peut pas nous perturber. Le malheur n’est pas absent, après tout on est en pleine guerre… Mort, blessé, blablabla… Sauf que même le malheur semble trop propre dans Et le ciel sera bleu.
Je ne vais pas te mentir ami-lecteur, j’aime la légèreté hein, je ne veux pas forcément du drame et de la tragédie, de la sueur, des larmes et du sang, mais pour qu’un roman m’emporte complètement, il faut qu’il me donne à ressentir. Là c’est juste mignon. Comme un téléfilm d’après-midi sur TF1 ou M6…
À réserver à ceux qui veulent des bons sentiments et de la fraîcheur sur fond de Seconde guerre mondiale. Personnellement, je ne me plongerai sans doute pas dans la suite…